Difficulté à perdre du poids ? Réveillez votre métabolisme
Il arrive parfois que, malgré une alimentation et un mode de vie sains, on ne parvienne pas à perdre du poids, même si l’on s’était fixé comme objectif de ne perdre que quelques kilos. Malgré tout ce que nous faisons pour brûler les graisses excédentaires, malgré tous les efforts, les sacrifices et les soins particuliers que nous consacrons à nous-mêmes et à notre bien-être, il semble qu’à un certain moment, notre corps ait tendance à « bloquer » et à ne plus coopérer. Cet effet désagréable peut être dû à un mauvais fonctionnement du métabolisme, un facteur essentiel à la perte de poids. Tout d’abord, il convient de préciser qu’il n’existe pas de suppléments ou de pilules spéciales, de régimes flash promettant de perdre 3 kg en 3 jours, ou d’autres solutions miraculeuses pour accélérer l’activité du métabolisme et ainsi perdre du poids plus facilement et plus rapidement. La solution réside uniquement dans un mode de vie sain, comprenant une alimentation variée et équilibrée et une activité physique régulière. Cependant, il peut être utile de suivre quelques règles nutritionnelles pour aider à relancer un métabolisme lent, découvrons lesquelles. Si vous souhaitez lire plus d’articles sur les thèmes de la santé alors lisez cet article !
Qu’est-ce que le métabolisme et comment fonctionne-t-il ?
Si nous voulons comprendre et résoudre pleinement le problème, nous devons commencer par les bases : qu’est-ce que le métabolisme exactement ? Le métabolisme est un terme qui définit l’ensemble des réactions chimiques qui ont lieu dans notre corps pour transformer les aliments que nous mangeons en énergie nécessaire au bon fonctionnement des cellules de notre corps. Il s’agit d’une fonction vitale pour un certain nombre de processus physiologiques essentiels et elle est souvent sollicitée dans le cadre de la gestion du poids. Lorsqu’on parle de métabolisme, il est essentiel de définir également le métabolisme de base, la dépense énergétique et les besoins énergétiques, afin de mieux comprendre le fonctionnement de notre corps.
Le métabolisme de base
Le métabolisme de base représente la quantité minimale d’énergie requise par l’organisme pour maintenir les fonctions physiologiques vitales, telles que la synthèse et/ou la dégradation des différents constituants cellulaires, les cycles biochimiques, le renouvellement des protéines, la circulation sanguine, la respiration, l’activité nerveuse, métabolique et glandulaire, ainsi que le maintien de la température corporelle, le tout dans un état de repos complet (sans aucune activité physique). On détermine le métabolisme de base d’une personne adulte :
- en fonction de l’âge, car il diminue au fil des ans
- le sexe, car il est plus élevé chez les hommes
- le poids et la taille, car une plus grande surface corporelle implique une plus grande activité métabolique
- la masse graisseuse, car la consommation d’énergie est principalement attribuable à l’activité et à la quantité de la masse maigre.
Le métabolisme de base représente environ 65 à 75 % de la dépense énergétique et les facteurs qui peuvent le modifier sont les suivants :
- stress émotionnel
- les troubles hormonaux, tels que l’hypo- ou l’hyperthyroïdie
- augmentation de la température corporelle
- température ambiante
- statut nutritionnel
- certains médicaments, par exemple les sédatifs qui ralentissent l’activité métabolique
- des conditions physiologiques, telles que la croissance, la grossesse (télécharger régime et menu) ou l’allaitement (télécharger régime et menu).
Le métabolisme de base peut être mesuré à l’aide d’un examen appelé « calorimétrie indirecte », qui mesure les échanges gazeux, c’est-à-dire la consommation d’oxygène et la production de dioxyde de carbone. Ce test doit être effectué dans des conditions normales, c’est-à-dire que le patient doit être éveillé mais dans un état de repos complet, tant physique que mental, et doit avoir été à jeun pendant au moins 12 heures avant le test.
Dépenses énergétiques
La dépense énergétique est exprimée comme un multiple du métabolisme de base, c’est-à-dire comme un facteur par lequel le métabolisme de base lui-même doit être multiplié. Il est déterminé non seulement par le métabolisme de base lui-même, mais aussi par l’activité physique et la thermogenèse induite par les aliments (c’est-à-dire la production de chaleur dans le corps avec une dépense énergétique accrue), c’est-à-dire l’énergie requise pour la digestion, l’absorption et le métabolisme des aliments ingérés. L’évaluation de la dépense énergétique doit être effectuée en tenant compte d’un certain nombre de facteurs, tels que :
- le coût énergétique intrinsèque de l’activité, car chaque activité est caractérisée par une dépense différente (par exemple, se brosser les dents nécessite une dépense d’énergie différente de celle du jardinage)
- le temps nécessaire à la réalisation de l’activité, car plus le temps et la continuité dans la réalisation de l’activité sont importants, plus la dépense énergétique nécessaire est élevée
- l’intensité avec laquelle l’activité est pratiquée, car une plus grande intensité correspond à une plus grande dépense énergétique
- la taille de la personne qui pratique l’activité, car la consommation est également liée au mouvement de la masse corporelle de la personne qui pratique l’activité
Le besoin en énergie
Enfin, le besoin énergétique indique l’apport énergétique provenant de l’alimentation nécessaire pour compenser la dépense énergétique des individus qui maintiennent un niveau d’activité physique suffisant pour participer activement à la vie sociale et qui ont une taille et une composition corporelle compatibles avec une bonne santé à long terme. Lorsqu’un bilan énergétique positif est établi, l’excédent d’énergie produite est stocké sous forme de tissu adipeux ou graisseux ; lorsque la quantité de calories introduites avec la nourriture est inférieure à la quantité de calories libérées dans l’environnement, il y a alors perte de poids.